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Texte Libre


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Texte Libre



21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 12:52
C'est un "début & fin" un peu plus compliqué qui vous est proposé ici, avec une phrase imposée pour le début du texte, une autre pour la fin, et une à placer dans le récit (où vous voulez, mais forcément ni au début, ni à la fin).

Les phrases sont :

Début :
"Si j'accepte, à contrecoeur, d'être le choeur antique de ce conte, c'est à moi de décider où il commence"

Phrase à placer dans le récit :
"C'est un jour pareil à tous ceux qui se sont succédé durant les neuf ans ayant suivi ma résurrection"

Fin :
"je me rend compte que le sourire dont je le gratifie est aussi féroce que joyeux, un sourire terrifiant, et que je n'ai plus rien de commun avec un scholiaste, un lettré civilisé."

(ces phrases sont extraites de "Ilium", de Dan Simmons)

Comme le principe (et les phrases) pourraient intimider, il a été décidé de proposer deux versions de cet exercice :
11a - L'exercice tel quel, avec les trois phrases
11b - Un début & fin classique, vous avez alors le choix entre la première et la deuxième phrase pour le début,  la phrase de fin restant à sa place.

Il est impératif, quand vous publierez votre texte, de préciser si vous répondez à la contrainte 11a ou à la 11b. Cela permettra aux lecteurs de mieux s'y retrouver.
Découvrez les participations de nos membres pour cet exercice
  1. 11a - Répétition. (mpolly)
  2. 11a - Le destin en est scellé (Cerise)
  3. 11a - Au delà des neuf cercles ... (Azalaïs)
  4. 11a - Jeu d'écriture... (Camomille)
  5. 11a - sven (poussières d'étoiles)
  6. 11b - Résurrection (Claire Ogie)
  7. 11a - Paul s'énerve... (Oncle Dan)
  8. 11a - Le temps d'un battement de coeur (Virginie d'Edensland)
  9. 11a - Barbarisme (Brigitte Celerier)
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commentaires

B
en ligne pour le 11a http://brigetoun.blogspot.com/2008/10/barbarisme-si-jaccepte-contrecoeur-dtre.htmlj'ai un peu honte
Répondre
M
<br /> pas de raisons d'avoir honte, résister à l'exercice en le respectant néanmoins (placement des trois phrases), c'est aussi participer :-) On n'a jamais dit que le décalage, les diverses formes de<br /> parodies ou de détournements, n'étaient pas admises, au contraire :-)<br /> <br /> Je prend note, donc :-)<br /> <br /> <br />
C
Bonjour ! Je n'ai aucune inspiration pour les 4 titres de livres... N'en connaissant aucun que vais-je pouvoir faire ? Ai-je droit à un joker ?
Répondre
E
Il n'est pas nécessaire de connaître les livres, l'exercice consistant toujours à utiliser les titres comme des expressions toutes faites dans votre texte, pas de s'inspirer du contenu des livres...Mais si cela ne t'inspire vraiment rien, petit rappel : aucun exercice n'est obligatoire ! :-)
C
Voilà, ça y est, texte en ligne (11b), tu peux le mettre dans la liste ! ;-)
Répondre
L
jE NE SAIS PAS SI J AI LE DROIT DE VOUS ENVOYER MON TEXTE 11A:<br /> <br /> "Si j'accepte, à contrecœur, d'être le chœur antique de ce conte, c'est à moi de décider où il commence."<br /> Je traversais une rue que je traversais tous les jours et ce n’était pas la rue où il y avait le plus de circulation. Ai-je fait attention, comme je le faisais depuis que j’habitais dans ce pays où la circulation était pour le moins anarchique ? Toujours est-il que je ne vis pas arriver sur moi la grosse berline qui me propulsa bien loin de mon chemin. Quand je réouvris les yeux après être resté un peu évanouie (semble t-il), je me rendis compte qu’un de mes pires cauchemars s’était réalisé : être renversé par une voiture …. Et en plus loin de mon pays. Où était mon portable ? En le cherchant, je m’aperçus que j’étais couverte de sang ; mon dos ne me faisait plus mal et ça c’était le plus inquiétant après des mois de douleurs…<br /> J’entendis l’ambulance arriver, alors je cherchais mes papiers pour faire savoir que j’étais une française et qu’on devait m’emmener dans une clinique reconnue par ma caisse de sécurité sociale.<br /> Je réussis à tendre mes papiers tout en composant le numéro de mon mari. Après lui avoir tout expliqué le plus calmement possible, je me laissais aller sur le brancard où on m’avait allongé sans ménagement. Je m’endormis ou m’évanouis. C’est là que le Diable se mit à me parler.<br /> « Si tu viens avec moi, tous les problèmes que tu as rencontrés ces derniers temps seront derrière toi. Tu seras riche, couverte de bijoux et aimée de tous les plus beaux hommes. »<br /> Si tu choisis de rester sur terre avec ton mari, votre situation va empirer. »<br /> Quand je me réveillais, plusieurs jours après, mon mari me tenait la main. Toute sa famille était avec lui, auprès de moi. Avant que mon mari me le dise, j’avais compris que ma famille n’avait pas pris le temps de venir à mon chevet.<br /> Appelé à mon réveil, le médecin nous expliqua que j’étais passé un moment de l’autre côté.<br /> "C'est un jour pareil à tous ceux qui se sont succédé durant les neuf ans ayant suivi ma résurrection" que j’étais retournée pour la première fois dans ma ville natale.<br /> Tout à coup en face de moi, mon frère avec son amie.<br /> Je me rend compte que le sourire dont je le gratifie est aussi féroce que joyeux, un sourire terrifiant, et que je n'ai plus rien de commun avec un scholiaste, un lettré civilisé."
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